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Sur une dame quiétiste

Sur une dame quiétiste

Sur une dame quiétiste

La Chamilly est si touchée

Des grands plaisirs du Paradis,

Qu’après sa prière achevée,

Elle a dit à son favori :

– Pour mon corps, je vous l’abandonne,

Mon âme étant mon seul souci,

Et lorsqu’à Dieu son âme on donne,

On peut donner le reste à son ami. »

Numéro
*0011


Année
1698




Références

Barbier-Vernillat, III, 30