Sur la Judith de Boyer
Sur la Judith de Boyer
Sur la Judith de Boyer
À sa Judith, Boyer par aventure
Était assis près d’un riche caissier :
Bien aise était, car le bon financier
S’attendrissait et pleurait sans mesure.
Bon gré vous sait, lui dit le vieux rimeur,
Le beau vous touche et ne seriez d’humeur
À vous saisir pour une baliverne.
Lors le richard, en larmoyant, lui dit :
Je pleure, hélas ! pour ce pauvre Holopherne
Si méchamment mis à mort par Judith.
Choix d'épigrammes, p.35