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Parodie burlesque de la première ode de Pindare

Parodie burlesque de la première ode de Pindare

Parodie burlesque1

Malgré son fatras obscur, souvent Brébeuf étincelle.

Un vers noble, quoique dur,

Peut s’offrir dans la Pucelle.

Mais, ô ma lyre fidèle,

Si du parfait ennuyeux

Tu veux trouver le modèle,

Ne cherche point dans les cieux

D’astre au soleil préférable ;

Ni dans la foule innombrable

De tant d’écrivains divers

Chez Coignard rongés de vers,

Un poète comparable

À l’auteur inimitable

De Peau-d’âne mis en vers2 .


  • 1Parodie burlesque de la première ode de Pindare, à la louange de M. Perrault. - J’avais résolu de parodier l’ode ; mais dans ce temps-là nous nous raccommodâmes M. Perrault et moi. Ainsi, il n’y eut que ce couplet de fait.
  • 2M. Perrault, dans ce temps-là, avait rimé le conte de Peau-d’Ane.

Numéro
*0719


Année
Inconnue

Auteur
Boileau



Références

Choix d'épigrammes, p. 46