Sonnet
Sonnet
Sonnet
Si tout Paris court à Vincennes
Pour le trépas de Mazarin,
C’est pour s’en rendre plus certain
Tant on a peur qu’il en revienne.
Craignant de faire une bévue
Encor sur quelque faux rapport
De cette trop tardive mort,
Il n’en veut croire que sa vue.
Qu’on ne s’imagine donc pas
Qu’on vienne pour plaindre son trépas.
Aucun je crois ne le regrette.
Mais on chante alleluia,
Car il est certain qu’il y a
Plus de vingt ans qu’on le souhaite.
Tableau de la vie de Mazarin, p.232
Ci-gît 0430