Réponse des jansénistes
Réponse des jansénistes
Réponse des jansénistes
Ils sont à bas, les pauvres Molinistes,
Et à leur tour, dans la confusion,
Car à présent, tout rit aux Jansénistes,
Gaillardement ils chantent sur ce ton :
Refrain.
Ton relon ton ton,
Tontaine la tontaine,
Ton relon ton ton,
Tontaine la ton ton.
Quand on leur veut parler du Formulaire,
Ils disent tous qu’il n’est plus de saison ;
Un bon arrêt a réglé cette affaire,
Il a permis de faire une chanson : (Refrain.)
Quand un Jésuite finement les menace,
Ils disent tous qu’il n’est plus de saison.
Sans lui répondre ils lui font la grimace,
Et malgré lui, lui chantent la chanson : (Refrain.)
Le Père Annat, accablé de souffrances,
Fait ses efforts pour rompre l’Union.
Pour cet effet, il prêche les Puissances,
Mais c’est en vain, car chacun lui répond : (Refrain.)
Faisant un jour au Roi sa remontrance,
Il s’échauffa, lui parlant sans raison.
Sa Majesté lui imposa silence
En lui disant : « Vous ignorez ce ton : (Refrain.
Il fut trouver le Nonce du Saint-Père
Et le nomma Janséniste, dit-on.
Mais ce Prélat, sans se mettre en colère,
Le mit dehors en chantant la chanson : (Refrain.)
Le bon Moline, avec sa bande noire,
Est pour jamais dans la confusion.
On écrira leur nom dedans l’histoire,
Et l’on fera sur eux maintes chansons : (Refrain.)
Barbier-Vernillat, III, 20-21
Cette chanson a été faite sur la paix de l'Eglise, faite à l'insu des jésuites par le pape Clément IX qui apaisa les troubles de l'Eglise de France en réconciliant les évêques (M.). Réponse à *0003.