Ah, pourquoi tant écrire,
Ah, pourquoi tant écrire,
Ah pourquoi tant écrire
Ah, pourquoi tant écrire,
Vous Cambrai, et vous Meaux,
Quand on n’a rien à dire
De bon, ni de nouveau !
Il vaudrait beaucoup mieux gémir, prier, se taire,
Se mettre en oraison,
Don don
Que de mettre à quia,
La la
Votre sacré confrère.
Laissez juger à Rome
Sans vous tant déchaîner ;
Le Pape est un saint homme
Qui ne saurait errer.
Que tous vils sentiments soient soumis à l’Église,
Car tout votre jargon,
Don don
Fait que l’on dit déjà,
La la
Bon Dieu ! que de sottises !
Vous êtes en colère
Tous deux également,
Et faites une affaire
D’un faux raisonnement :
Vous devez bien plutôt régler vos diocèses,
Et pour lors tout de bon,
Don don
Tout le monde oubliera,
La la
Vos communes fadaises.
Barbier-Vernillat, III, 33