Sonnet
Sonnet
Sonnet
Ce gouffre rempli d’or, cette abîme profonde,
Ce Mazarin est mort, il n’en est rien resté.
Ne craignez plus les coups de son autorité,
Elle fut sans exemple et sans seconde. [sic]
Peuples, vivez contents puisqu’il n’est plus au monde,
Jouissez du bonheur tant de fois souhaité ;
Ressentez la douceur de votre liberté
Et croyez que la paix est une paix seconde.
Vous prîtes cette paix pour grand fléau de Dieu
Y voyant Mazarin tenir le même lieu ;
Mais n’y voyez-vous pas sa ruine prochaine ?
La paix faite, il fallait que Jules fût détruit,
Car Dieu dans sa prudence est toujours souverain,
Ne donnant pas la paix qu’il n’en donnât le fruit.
Arsenal 3128, f°20r
Ci-gît 0345