Sonnet
Sonnet
Sonnet
Qu’on prenne les avis du corps de médecine
Et que les plus experts de cette faculté
Cherchent de mettre Jules en parfaite santé,
Ou du moins soulager l’ardeur de sa poitrine,
Leur effort sera vain, l’ordonnance est divine.
Dieu le condamne à mort, le sort en est jeté.
Il ne peut plus souffrir sa longue cruauté
Par laquelle il réduit la France à la famine.
Lorsqu’il a tant chéri et causé tout son mal,
Il était altéré de ce brillant métal
Comme l’était Midas, souverain d’Arcadie.
Bacchus guérit son mal avec facilité,
Mais le Tage et Julien ni la divinité
N’ont pu que par la mort guérir sa maladie.
Arsenal 3128, f°20v-21r
Ci-gît 0349