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Ah, pourquoi tant écrire,

Ah, pourquoi tant écrire,

Ah pourquoi tant écrire

Ah, pourquoi tant écrire,

Vous Cambrai, et vous Meaux,

Quand on n’a rien à dire

De bon, ni de nouveau !

Il vaudrait beaucoup mieux gémir, prier, se taire,

Se mettre en oraison,

Don don

Que de mettre à quia,

La la

Votre sacré confrère.

Laissez juger à Rome

Sans vous tant déchaîner ;

Le Pape est un saint homme

Qui ne saurait errer.

Que tous vils sentiments soient soumis à l’Église,

Car tout votre jargon,

Don don

Fait que l’on dit déjà,

La la

Bon Dieu ! que de sottises !

Vous êtes en colère

Tous deux également,

Et faites une affaire

D’un faux raisonnement :

Vous devez bien plutôt régler vos diocèses,

Et pour lors tout de bon,

Don don

Tout le monde oubliera,

La la

Vos communes fadaises.

Numéro
*0014


Année
1698




Références

Barbier-Vernillat, III, 33